Pour éviter une prise en charge trop tardive et préserver la vision, un examen ophtalmologique devra être pratiqué dès que le diabète est confirmé, au moment du diagnostic chez l’adulte, et à 10 ans chez l’enfant, avant l’adolescence. Cet examen permettra de réaliser un bilan initial et savoir si des lésions sont déjà présentes, comme c’est le cas pour 20% des patients. Il peut être effectué directement par l’ophtalmologiste ou dans des centres de dépistage par un technicien à l’aide d’un rétinographe non mydriatique. Dans ce dernier cas, la photographie du fond d’oeil (rétinographie) est télétransmise pour interprétation à des ophtalmologistes.
Le médecin ophtalmologiste définira ensuite le rythme de contrôle utile suivant l’examen du fond d’œil et le dossier médical du patient.
Au stade débutant de la rétinopathie diabétique, les lésions peuvent être réversibles et le traitement approprié doit être mis en place au plus vite.
Aux stades plus avancés, les lésions sont irréversibles, il est néanmoins possible de les stabiliser, voire de les améliorer légèrement et éviter d’autres complications comme l’oedème maculaire, l’hémorragie intra-vitréenne, le décollement de rétine et le risque de cécité associé.
Suivant le stade d’évolution de la rétinopathie diabétique, la prise en charge sera adaptée, globalement, deux axes se complètent :